Photo : Sylvie Sauvage et Michel Dowkiw (au centre), respectivement présidente et secrétaire général de l’Union locale CFE-CGC Longwy-Pays-Haut, Jean-Jacques Pierret (à droite sur la photo), président de l’Union départementale, et Alain Monpeurt (à gauche sur la photo), président de l’Union régionale Grand-Est.
« La CFE-CGC tient à la particularité qui la distingue, depuis sa création, des autres organisations syndicales représentatives françaises : elle est la seule à défendre les intérêts d’une catégorie professionnelle spécifique, l’encadrement.
La responsabilité, l’initiative et l’engagement qui fondent les actions et démarches professionnelles des cadres sont précisément les valeurs cardinales que la confédération a vocation à défendre. « Son action n’est pas limitée, cependant, à l’enceinte de l’entreprise. Elle poursuit ainsi sa mission de représentation et de défense de l’encadrement dans toutes les instances paritaires (logement, formation, retraite, Unedic). Ce qui fait de la CFE-CGC l’acteur incontournable d’une médiation permanente entre intérêts catégoriels et intérêts généraux », souligne Alain Monpeurt, nouveau président de l’Union régionale CFE-CGC Grand-Est, qui était en visite à l’Union locale de Longwy-Pays-Haut.
Il a félicité les dirigeants de l’Union locale, réactivée en décembre 2011, car la plupart des objectifs qu’elle s’était fixés ont été atteints, en particulier le nombre d’adhérents en hausse.
Réconcilier entreprises et salariés
La priorité de la CFE-CGC est de réconcilier l’entreprise et les salariés. S’opposant aux logiques purement financières qui précarisent la vie des cadres comme de l’ensemble des salariés, la confédération milite pour une intégration effective des principes éthiques fondamentaux à la gestion des entreprises.
C’est dans ce but qu’elle a créé, il y a quelques années, l’observatoire de la responsabilité sociétale des entreprises (ORSE). Celui-ci a pour but d’étudier et de promouvoir des normes sociales et environnementales.
« La défense des droits des cadres dans les négociations interprofessionnelles n’en reste pas moins son moyen d’action privilégié. Un partage équitable des acquis des 35 heures, un droit à la formation tout au long de la vie professionnelle, une gestion assouplie et des conditions garanties de retraite, telles sont, parmi d’autres, les exigences qu’elle promeut dans un monde du travail en pleine mutation », explique Alain Monpeurt.
La CFE-CGC s’est dotée d’une nouvelle organisation régionale. Les 160 administrateurs des 10 unions départementales du Grand-Est se sont réunis pour désigner un conseil d’administration de 26 personnes qui ont élu leur président.
L’Union régionale Grand-Est, dont le siège est situé à Strasbourg, compte plusieurs milliers d’adhérents techniciens, agents de maîtrise, forces de vente, cadres, ingénieurs, dans le secteur privé et dans la fonction publique.
Elle dispose, dans chacun de ses départements, de conseillers du salarié, et vient de se doter de défenseurs syndicaux. La CFE-CGC Grand-Est veut incarner une troisième voie entre les syndicats dits réformistes et ceux dits contestataires. »
Source : « Le Républicain Lorrain », édition du 12 février 2017 : http://c.republicain-lorrain.fr/edition-de-longwy/2017/02/12/bilan-et-perspectives-pour-le-syndicat-des-cadres